Vendredi 27 novembre 2015
Ce jour fût la fin du circuit : certains sont partis poursuivre leur voyage : au Chili, en Argentine ou sont revenus avec moi.
Cette journée a été très belle avec quelques ennuis de voiture : un problème de durite qui a occasionné un retard de 2 fois une heure. Mais c’était à des endroits où l’attente n’a pas été longue : la première dans les paysages lunaires, avec une roche volcanique et des cendres. L’autre près des émanations de soufre .
Il faut dire que les 4X4 sont soumis à rude épreuve sur des pistes rocailleuses. Çela tremble beaucoup dans le véhicule et j’imagine que la mécanique souffre…
Dans le paysage lunaire nous étions à 5.000 mètres d’altitude…
Je n’arrive pas à comprendre qu’en Europe, dans les Alpes, le Mont Blanc culmine à 4.807 mètres et les alpinistes sont équipés, il y a de la neige, des glaciers, des pics et là il y a simplement l’altitude pas facile avec la respiration, un peu de froid tout de même mais c’est tout???
A 4.700 mètres il y avait une source thermale avec une eau constamment à 37° : c’est même chaud… Quel plaisir d’être dans une eau chaude à cette altitude, dans ces paysages… Ceci a duré en plus, plus de 2 heures car le chauffeur amenait certaines des personnes à la frontière Chilienne pendant ce temps-là.
Dans la partie sud de la Bolivie il y a 2 choses à faire : le désert de sel d’UYUNI et le Sud LIPES. Pour le premier çela peut se faire en une journée, même si c’est dommage. Pour la deuxième çela demande plus de temps car il faut aller plus au sud, à la frontière Chilienne. Le Sud LIPES est vraiment très beau, impressionnant.
Avec des pierres volcaniques qui sont sculptées par le temps, le vent, le chaud, le froid. Le plus chaud doit être 35-40°. Le plus froid : –30°. J’imagine qu’une roche friable doit bouger avec le temps et avec ces changements de température.
Il y a notamment un endroit (où j’ai pris en photo ma chaussure, où l’on marche sur de la cendre et le pied s’enfonce dans celle-ci : çela fait bizarre…
Nous n’avons pas eu froid, mais nous étions tous équipés contre le froid. C’est d’ailleurs ce qui est compliqué : il faut des affaires d’hiver et des affaires d’été. On passe son temps à retirer, à mettre des vêtements…
Il n’y a personne, aucune habitation. Que des paysages extraordinaires parfois coupés par des pistes. Il n’y a aucun panneau : comment fait le chauffeur? Sur des distances qui doivent être de l’ordre de la Région Picarde (nous avons mis 4 heures à revenir…) il y a 500 ans ces paysages étaient identiques et dans 200 ans ce sera pareil en espérant que les futurs gouvernements du pays restent dans cett optique. Il faut dire que çela apporte des devises, de l’emploi.
Je suis resté sur la ville d’UYUNI 2 heures avant le départ du circuit car j’étais arrivé par un bus de nuit. Et je suis reparti 3/4 d’heure après la fin du circuit car j’ai pris un bus pour la ville de Potosi tout de suite. Et bien en 3/4 d’heure de temps j’ai pu prendre mon ticket et aller me plaindre (en anglais…) d’un dysfonctionnement du circuit : et bien j’ai été remboursé de l’équivalent de 26€ et ils l’ont reconnu. C’est amusant de se plaindre dans une langue qui n’est pas la sienne. J’avais fait la même chose au Pérou mais là j’étais vraiment pas content et je n’ai pas payé la totalité de la prestation proposée.
Dans le bus pour partir d’UYUNI et aller sur Potosi (voir la carte de la Bolivie), j’avais une place numérotée et un occidental est venu à côté de moi. Au bout de 3 minutes il me demande si je suis français…mon anglais ne doit pas être bien joli à entendre…
Au bout d’un quart d’heure il m’explique qu’il a une carte de résident en Bolivie : moi évidemment je lui demande ce qu’il fait… Quelle malchance d’avoir choisi ma place 31…il était témoin de Jéhovah … Je sais tout de cette pratique…j’ai fait celui qui s’intéressait à sa religion et j’ai eu droit à 3 heures de prêche… Je sais tout et je suis incollable sur les origines, la philosophie, les rites, coutumes de ces gens…
Il y avait un film qui passait dans le bus (à nous la victoire), avec Pelé, Michael Caine…, j’avais envie de regarder, j’avais envie d’arriver, qu’il se taise…mais non, il continuait avec sa passion. Je connais tout de l’approche des témoins de Jéhovah…